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VI – Donations et Études
VI – Donations et Études
« Pardonne à ton peuple Israël que tu as racheté » (Deut. 21,8) – il s’agit des morts qui obtiennent le pardon grâce à l’argent des vivants (Midrach Pessikta). Nous apprenons de là que les offrandes pécuniaires effectuées habituellement par les vivants au nom des morts sont pour ceux-ci d’une utilité certaine ; quand un fils fait un don en faveur de son père, cela constitue, à plus forte raison, un mérite pour le père… Il en est de même pour qui récite à son intention le kaddish ou une quelconque bénédiction en public, à la synagogue ».
Cet extrait du commentaire de Rabénou Be’hayé (14ème siècle) démontre clairement que l’usage des dons offerts à la mémoire des proches parents est très ancien, qu’il trouve sa justification dans les textes traditionnels, et qu’il répond autant, ou plus, au souci d’œuvrer pour le bien de l’âme, « à l’ombre du Très-Haut», qu’à celui de perpétuer son souvenir ici-bas.
Cette conception de la persistance du devoir de piété filiale au-delà même de la mort est, du reste, profondément ancrée dans la conscience juive, et ceux qui s’abstiennent ordinairement de pratiquer les prescriptions religieuses ont, eux aussi, à cœur de s’y conformer.
Rappelons, cependant, que la charité n’est pas la seule action utile en ce domaine. L’étude de la Tora, et notamment de la Michna les prières dites avec ferveur, et particulièrement, au cours de l’office public; puis généralement, une conduite exemplaire, inspirée par une volonté de fidélité au souvenir du défunt, seront pour lui autant de sources de mérite.
La prise de conscience de la nécessité d’agir comme le souhaiterait un être cher, trop tôt disparu, peut créer un choc susceptible, en réalité, de transformer une vie entière.