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IV – L’anniversaire de deuil « Yahrzeit » ou « Na’hala »
IV – L’anniversaire de deuil : « Yahrzeit » ou « Na’hala »
Dans la plupart des communautés, l’anniversaire « Yahrzeit » ou « Na’hala » est célébré, la première année, le jour correspondant à la date hébraïque de l’enterrement. Par la suite, il sera fixé, chaque année, en fonction de la date hébraïque du décès.
Une lumière commémorative est allumée pour vingt-quatre heures, et les proches du défunt récitent le kaddish à chacun des trois offices. Ils répandent également de bonnes œuvres en sa mémoire. En outre, il est d’usage d’aller se recueillir sur sa tombe et d’y réciter une prière, à l’occasion du « Yahrzeit » ou « Na’hala ».
Enfin, une coutume très ancienne recommande de jeûner, si on en est physiquement capable, en ce jour néfaste. Dans le rite ‘hassidique, par contre, on offre à la synagogue, à l’issue de l’office du matin, une petite collation : le Tikoun. On manifeste ainsi sa sollicitude à l’égard d’autrui, tout en lui fournissant l’occasion de réciter une bénédiction : ce comportement doublement méritoire permettra à l’âme du disparu de s’élever plus encore dans la proximité divine et la béatitude.
L’anniversaire annuel du deuil « Yahrzeit » ou « Na’hala » se marque également par l’habitude de monter à la Tora au cours du shabbat précédent : dans les communautés séfarade en tant que Machlim (avec lecture du kaddish), et dans les communautés ashkénazes, de préférence en tant que Maftir (avec lecture de la Haftara). Si l’anniversaire tombe un jour de semaine où on sort le Séfer Torah (lundi ou jeudi par exemple), on montera à nouveau à la Torah ce jour-là.